Baccalauréat session 2006 MATHÉMATIQUES Série ES

sujet remplacement : Nouvelle Calédonie (Mars 2007)

indications pour l'exercice 2 : candidats ayant suivi l'enseignement de spécialité

Deux joueurs A et B, amateurs de tennis, décident de jouer une partie toutes les semaines.

Pour tout entier n supérieur ou égal à 1, on désigne par An l'évènement : « A gagne la partie de la nième semaine », par Bn l'évènement : « B gagne la partie de la nième semaine », et on note an=p(An).
Le but de cet exercice est de rechercher la limite de la suite (an), en utilisant deux méthodes différentes.

Première méthode : graphe probabiliste

Pour tout entier naturel n non nul, on désigne par Pn=(an1-an) la matrice des probabilités associée à la nième semaine.

  1. Décrire cette situation à l'aide d'un graphe probabiliste, et donner la matrice M de transition associée à ce graphe.

    Définition :

    Étant donné un graphe probabiliste d'ordre n dont les sommets sont numérotés de 1 à n, sa matrice de transition est la matrice carrée M d'ordre n dont le coefficient aij a pour valeur le poids de l'arête allant du sommet i au sommet j si cette arête existe, 0 sinon.

  2. On donne M2=(0,70,30,450,55) et M3=(0,550,450,6750,325)
    Quelle est la probabilité pour que A gagne la partie de la 4ème semaine ?

  3. Déterminer la matrice ligne P=(x1-x) telle que P×M=P.

  4. En déduire la limite de la suite (an) et interpréter le résultat obtenu.

    L'état Pn converge vers l'état P.

Deuxième méthode : probabilité et suites

Dans cette deuxième partie, on ne tient pas compte de résultats démontrés dans la partie précédente.

    1. Recopier sur votre copie l'arbre ci-dessous, et compléter l'arbre avec les 5 probabilités manquantes.

      Arbre probabiliste : L'illustration svg n'est pas visible par votre navigateur.
    2. Justifier que an+1=0,9-0,5an pour tout entier n supérieur ou égal à 1.

      an+1=p(An+1)

  1. On considère la suite (un) définie pour tout entier n supérieur ou égal à 1 par : un=an-0,6.

    1. Démontrer que (un) est une suite géométrique de raison (−0,5).

      DÉFINITION :

      Dire qu'une suite (un)n est géométrique signifie qu'il existe un réel q, appelé raison, tel que, pour tout entier naturel n, un+1=q×un.

    2. En déduire l'expression de an en fonction de n, puis la limite de la suite (an) .

      (un) est une suite géométrique de raison q et de premier terme a0. Si -1<p<1 alors la suite (un) converge vers 0.


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