Soit la fonction f définie sur l'intervalle par .
On donne ci-dessous le tableau de variations de f . Recopier ce tableau sur la copie.
x | 0 | ||||||
Signe de | + | 0 | − | ||||
Variations de f | − 2 |
Justifier le signe de sur chacun des intervalles et .
f est la différence de de deux fonctions :
d'où avec
Ainsi pour tout réel x strictement positif,
Or pour tout réel x strictement positif,
Ainsi sur et sur .
Calculer la valeur exacte de .
La fonction f admet pour maximum .
À l'aide de ce tableau de variations, indiquer le nombre de solutions de l'équation dans l'intervalle . Si ces solutions existent, donner pour chacune d'elles la valeur décimale approchée arrondie au dixième (aucune justification n'est demandée).
La fonction f admet pour maximum .
Or (la valeur approchée arrondie au millième de obtenue à la calculatrice est égale à 1,297)
Par lecture du tableau des variations, sur chacun des intervalles et , la fonction f est continue et strictement monotone. D'après le théorème de la valeur intermédiaire : Si une fonction f est continue et strictement monotone sur un intervalle , alors pour tout réel k compris entre et , l'équation admet une solution unique α située dans l'intervalle .
x | 0 | ||||||
Signe de | + | 0 | − | ||||
Variations de f | − 2 |
L'équation admet une solution unique sur chacun des intervalles et .
Recherche des valeurs approchées des solutions.
À l'aide de la calculatrice on détermine des encadrements d'amplitude 10-2 des deux solutions :
Soit x1 la solution de l'équation appartenant à l'intervalle .
et ainsi d'où donc la valeur décimale approchée arrondie au dixième de x1 est 0,4.
Soit x2 la solution de l'équation appartenant à l'intervalle .
et ainsi d'où donc la valeur décimale approchée arrondie au dixième de x2 est 3,3.
L'équation admet deux solutions dont les valeurs arrondies au dixième sont et .
Indiquer, en justifiant la réponse à l'aide du tableau de variations, si chacune des affirmations suivantes est vraie ou fausse :
La courbe représentative de f admet dans le plan muni d'un repère orthonormal, une asymptote verticale d'équation .
Par lecture du tableau des variations nous avons .
Par conséquent l'affirmation a est fausse : la courbe n'admet pas pour asymptote la droite d'équation .
Toute primitive de f est strictement croissante sur l'intervalle .
Dire que F est une primitive de f sur signifie que pour tout réel .
Or sur l'intervalle , la fonction f n'est pas de signe constant donc toute primitive de f n'est pas monotone.
Par conséquent l'affirmation b est fausse : Toute primitive de f est strictement décroissante sur l'intervalle et strictement croissante sur l'intervalle .
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